Portrait de collaboratrice :  Tiphaine Japiot, consultante en création d’entreprise chez Alixio Mobilité Rhône-Alpes

Portrait de collaboratrice : Tiphaine Japiot, consultante en création d’entreprise chez Alixio Mobilité Rhône-Alpes

Arrivée au sein du Groupe Alixio en novembre 2020, Tiphaine Japiot accompagne avec entrain les porteurs de projet suivis par Alixio Mobilité dans la création de leur entreprise en Auvergne Rhône-Alpes. Rencontre avec cette jeune femme passionnée par l’entrepreneuriat et convaincue de l’importance de saisir chaque opportunité.

Tiphaine Japiot

Consultante en création d’entreprise chez Alixio Mobilité Rhône-Alpes

Accompagner des professionnels dans la création de leur entreprise me correspond bien. Chaque projet est un défi commun que je vis avec la personne que j’accompagne, un challenge à relever ensemble.

Un parcours guidé par la création de liens et l’envie d’entreprendre

Diplômée d’un master de l’école nationale des bibliothèques, Tiphaine a travaillé pendant 6 années au sein de la Maison de l’Environnement, qui regroupe des associations de protection de l’environnement. Elle s’occupait notamment de la médiathèque et de l’organisation d’évènements autour du livre. Elle a ensuite évolué vers un poste de chargée de communication au sein de cette structure, qu’elle a occupé durant 6 ans.

En 2018, elle décide de réaliser un bilan de compétences : « après plus d’une décennie au sein de la même entreprise, j’avais envie de voir autre chose. J’ai donc effectué un bilan de compétences, qui m’a ouvert des perspectives, dont un projet de création d’entreprise. J’ai décidé de me lancer dans le projet de création d’un espace de coworking, car ce que j’aime par-dessus tout, c’est être une facilitatrice de création de liens entre les individus ».

Dans ce cadre, notre consultante a réalisé un parcours de méthodologie entrepreneuriale pendant un peu plus de trois mois, pour découvrir les ficelles de l’entrepreneuriat et tester son projet. Elle a poursuivi le développement de ce projet en solitaire, mais a finalement préféré s’orienter vers une opportunité en tant que salariée. « Au moment où je cherchais à m’orienter vers l’accompagnement à la création d’entreprise, dans un projet proactif, Shaker by Waoup, qui m’a accompagné su le parcours de méthodologie, m’a proposé un poste, pour accompagner des bénéficiaires du RSA créateurs d’entreprise, et animer des ateliers de reconversion professionnelle. J’ai adoré cette expérience, et l’idée de pouvoir redonner une partie de ce que j’avais reçu. Mais après 1 an à ce poste, le confinement est arrivé et je n’ai pas pu poursuivre cette mission » raconte Tiphaine.

En octobre 2020, elle rencontre Jean-Michel Ledoux, Directeur Alixio Mobilité Auvergne Rhône-Alpes, qui au vu de son parcours, lui conseille d’intégrer l’Académie Alixio pour devenir consultante en mobilité professionnelle. Elle démarre cette formation en novembre 2020, pour se familiariser avec le secteur de l’accompagnement à la mobilité, et travailler sur la posture à adopter en fonction du profil de chaque collaborateur accompagné : « ayant accompagné des personnes au RSA, je me suis tout de suite retrouvée dans la dimension sociale et psychologique de ce poste. Le métier de consultante en mobilité nécessite d’être à l’écoute des personnes accompagnées, pour les soutenir dans cette période parfois délicate » précise-t-elle, avant d’ajouter : « le parcours au sein de l’Académie Alixio fut très formateur. J’ai particulièrement apprécié la dynamique collective, l’entraide entre les membres de ma promo. Nous avons créé de vrais liens, qui persistent encore aujourd’hui. »

Après cette formation intensive, Tiphaine débute en tant que consultante en mobilité au sein de l’équipe AURA en janvier 2021. Au vu de son appétence pour l’entrepreneuriat, son responsable lui propose d’accompagner de plus en plus de créateurs d’entreprise. Et depuis l’été dernier, elle s’occupe exclusivement de porteurs de projets, pour son plus grand bonheur. « J’ai pour devise « entreprends ta vie ». Accompagner des professionnels dans la création de leur entreprise me correspond bien. J’aime les challenger, les pousser à être proactifs et à saisir toutes les opportunités qui se présentent à eux. Chaque projet est un défi commun que je vis avec le collaborateur que j’accompagne, un challenge à relever ensemble » précise notre consultante.

Un quotidien dynamique fait de belles rencontres

Tiphaine apprécie son quotidien au sein d’Alixio Mobilité, et notamment la diversité des profils qu’elle accompagne. « Chaque candidat est différent, porte un projet qui lui est propre et se fixe des objectifs distincts. Il n’y a pas une journée qui passe sans que j’apprenne quelque chose de nouveau. C’est très enrichissant ».

Elle organise également des ateliers à destination des porteurs de projet, avec des partenaires locaux et des spécialistes de la création et du développement d’entreprise. « J’affectionne cette dynamique collective, d’entraide entre les porteurs de projets. Je suis heureuse de contribuer à la transmission de compétences et de les accompagner dans la réussite de leur projet entrepreneurial ».

Elle a notamment organisé un atelier sur « les étapes pour trouver ses premiers clients sur internet ».

Lors de cet échange, les candidats accompagnés par Alixio Mobilité dans leur création d’entreprise ont pu obtenir quelques bonnes pratiques pour lancer leur activité sur le web. C’est Grégory Caselles, ancien collaborateur accompagné par Alixio Mobilité dans la création de son entreprise Dilo, qui a animé cet atelier. « C’est un cercle vertueux. Grégory a vu le bénéfice de l’accompagnement Alixio Mobilité, et souhaite aujourd’hui redonner une part de ce qu’il a reçu en aidant des personnes qui souhaitent lancer leur activité » précise Tiphaine.

La joie de voir les porteurs de projets atteindre leur but

Début mars 2022, Tiphaine a terminé son premier accompagnement de création d’entreprise, une belle fierté pour elle. « J’ai eu la chance d’accompagner Ludivine dans le déploiement de son projet de rédactrice web et coaching par le rire. C’est beaucoup d’émotion quand on assiste à l’aboutissement du projet d’une personne que l’on a accompagnée durant une année, je suis très fière de voir le chemin que nous avons parcouru ensemble. » indique-t-elle, avant d’ajouter : « j’aime me sentir utile, et voir les personnes accompagnées changer et évoluer. Je suis un pur produit de la reconversion et j’apprécie de pouvoir aider les collaborateurs accompagnés à se « trouver » et à aligner leurs envies personnelles et professionnelles. Il n’y a rien de plus gratifiant que d’aider l’autre et de le voir s’épanouir dans son quotidien ».

Quand quotidien professionnel rime avec solidarité et bienveillance

En plus de son appétence pour le poste qu’elle occupe actuellement, Tiphaine apprécie la solidarité qui règne au sein de l’équipe Auvergne Rhône-Alpes. « Les valeurs de l’entreprise qui nous ont été présentées lors de l’Académie Alixio sont belles et bien réelles. Il y a beaucoup d’entraide dans notre équipe et notre manager est bienveillant et à l’écoute. »

En plus de son implication aux côtés des porteurs de projet qu’elle accompagne, Tiphaine est également ambassadrice RSE au sein du Groupe Alixio. « Etant sensible au respect de l’environnement, cette démarche me tient à cœur. Je suis heureuse de pouvoir participer à ce projet d’envergure, et de contribuer à faire évoluer notre Groupe, pour que nous puissions avancer ensemble dans la bonne direction. »

Et en dehors du travail, qui est Tiphaine ?

– Une lecture qui t’a marqué : Suzanne, de Frédéric Pommier, qui raconte la vie de sa grand-mère en EHPAD. Ce récit est très poignant, plein d’émotion.

– Ton leitmotiv dans la vie : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles » (Sénèque)

– Ton sport favori : J’en ai plusieurs, la marche, le yoga, le Pilate et la natation.

– Tes passions : Le chant. J’ai fait 15 ans de chant choral et participe à des festivals. J’aime chanter dans des chœurs.

– Tes engagements au quotidien :

1) Je suis associée « Time for the Planet »

2) Je suis bénévole au sein de l’association Shaker by Waoup. J’ai notamment été marraine de plusieurs entrepreneuses et je participe régulièrement à des ateliers, selon les besoins.

– Ce que tu aimes dans ta région : Je suis une Lyonnaise pure souche et adore la dynamique de cette ville humaine. Je ne me lasse pas de me balader dans ses rues chargées d’histoire et de flâner dans ses nombreux espaces verts. Je suis une amoureuse de Lyon !

Portrait de collaboratrice : Léa Giraud, chargée de relations entreprises en Rhône-Alpes

Portrait de collaboratrice : Léa Giraud, chargée de relations entreprises en Rhône-Alpes

A l’occasion de ses 1 ans chez Alixio Mobilité, Léa Giraud, chargée de relations entreprises, revient sur son parcours et sur son quotidien professionnel.

Léa Giraud Alixio Mobilité

Léa Giraud

Chargée de relations entreprises chez Alixio Mobilité Rhône-Alpes

Dès mon premier jour, j’ai tout de suite remarqué la solidarité et la cohésion qui règne au sein du Groupe Alixio.

Un parcours riche et international

A la suite de son Baccalauréat, Léa a obtenu une licence de Langues Etrangères Appliquées Anglais Espagnol. Durant ce diplôme, elle a vécu 6 mois à Madrid et partait au Canada chaque été pour réaliser des emplois saisonniers. Après avoir obtenu sa licence, elle a réalisé un Master 2 en communication et évènementiel. Dans ce cadre, elle a effectué 2 stages à Santiago au Chili. Puis, les 5 années qui ont suivi l’obtention de son diplôme, elle a travaillé dans cette branche.

En 2019, souhaitant donner une nouvelle orientation à sa carrière, Léa a réalisé un bilan de compétences, et l’accompagnement des personnes en réinsertion professionnelle s’est imposé comme une évidence. « A la suite de ce bilan, j’ai eu l’opportunité de réaliser une période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) chez Alixio Mobilité Auvergne Rhône-Alpes et cela m’a tout de suite plu. Puis, en avril 2021, l’entreprise m’a proposé un poste de chargée de relations entreprises. Ce poste me permettait de faire une passerelle avec mon ancien métier, tout en poursuivant ma carrière dans l’accompagnement » raconte Léa.

Un quotidien professionnel diversifié tourné vers le relationnel

« Chez Alixio Mobilité, il n’y a pas de journée type. Chaque jour, j’ai de nouvelles missions et c’est ce qui me plait » explique notre chargée de relations entreprises. Benchmark, veille économique du territoire, étude du bassin d’emploi, participation à des salons… Une bonne partie du poste de Léa consiste à s’informer sur les entreprises présentes dans la région et sur leurs besoins en recrutement, et à mettre en place des partenariats pour faciliter la mobilité professionnelle des collaborateurs accompagnés par les consultants Alixio Mobilité. Pour mener à bien cette mission, elle échange très régulièrement avec les acteurs d’Auvergne Rhône-Alpes, ainsi qu’avec les consultants en mobilité de la région pour se tenir informée des profils des candidats accompagnés. « Je suis le trait d’union entre les entreprises en recherche et les consultants Alixio Mobilité. Et mes missions me permettent de découvrir de nombreux secteurs et métiers. C’est très enrichissant » précise Léa.

En parallèle, elle organise et anime des ateliers collectifs pour mettre en relation les entreprises et les collaborateurs accompagnés. Avec l’appui de partenaires de la région, elle permet aux personnes accompagnées de participer à des échanges sur des thématiques spécifiques, pour faciliter leur mobilité.

Une équipe solidaire et une vraie cohésion au sein du groupe Alixio

« J’ai rejoint le Groupe Alixio en plein confinement. Il n’est pas facile de s’intégrer quand on ne voit pas ses collègues tous les jours. Mais malgré ces conditions peu idéales, l’équipe m’a tout de suite bien accueillie. Chacun s’est rendu disponible pour répondre à mes questions, a été à l’écoute et bienveillant. Dès le premier jour, j’ai remarqué la solidarité et la cohésion qui règne au sein du Groupe » explique Léa.

Notre chargée de relations entreprises apprécie également l’autonomie que son responsable lui laisse dans son quotidien. De plus, son rôle « d’intermédiaire » nécessite qu’elle soit en relation permanente avec tous les membres de l’équipe. « Cette position favorise la création de lien et permet de connaître tout le monde » ajoute Léa.

Qui est notre chargée de relations entreprises en dehors d’Alixio Mobilité ?

– le dernier film qui t’a marqué : Don’t look up, qui traite du sujet du déni cosmique et de l’urgence climatique. Ce film est criant de vérité, il faudrait que tout le monde le voie.

– ton sport favori : la marche. J’ai d’ailleurs fait le chemin de Compostelle pendant plus d’un mois.

– un engagement en dehors du travail : je fais partie d’une épicerie coopérative et participative à Lyon 7 qui travaille avec des producteurs locaux : Demain. Les bénévoles donnent 3h de leur temps chaque mois, et en échange, ils peuvent faire leurs courses dans cette épicerie.

– ce qui te plait en Rhône-Alpes : la beauté de la région et la proximité avec les montagnes. Je suis venue à Lyon par amour et je suis tombée amoureuse de la région.

Témoignage en région Rhône-Alpes : « Mobilité externe : il faut avoir envie d’oser »

Témoignage en région Rhône-Alpes : « Mobilité externe : il faut avoir envie d’oser »

Rudi Paye Directeur des Opérations et de la Stratégie

Rudi Paye

De Directeur Business Development Senior dans l’industrie pharmaceutique, à Directeur des Opérations et de la Stratégie dans une ONG à Genève

Il faut avoir envie d’oser !

Directeur Business Development Senior au sein d’un leader de l’industrie pharmaceutique, Rudi a évolué pendant près de 20 ans dans ses fonctions. Suite au Plan de Départ Volontaire mis en place dans sa société, il a souhaité saisir cette opportunité d’évolution professionnelle et de mobilité externe !

Mobilité externe : de l’industrie à l’ONG

Rudi a travaillé près de 20 ans auprès d’un leader de l’industrie pharmaceutique à Lyon. Il a évolué dans cette structure jusqu’au poste de Directeur Business Development Senior. « Jusqu’à faire prendre un virage à ma carrière » explique-t-il. Son entreprise ayant été rachetée par un groupe européen, s’il voulait continuer à évoluer dans sa structure il lui faudrait donc délocaliser son noyau familial. Loin de lui faire peur, cette opportunité lui a plutôt ouvert les yeux sur « le monde extérieur ». Si cette opportunité se présentait, alors d’autres devaient aussi exister. Il s’est donc montré ouvert à une mobilité externe. « C’était une décision pas forcément facile à prendre, mais salutaire. Aujourd’hui je suis au comité de direction d’une ONG à Genève qui fait de la recherche médicale et qui développe des traitements pour les maladies et les populations négligées. »

Un objectif différent, une même volonté

Rudi travaille aujourd’hui en tant que Directeur des Opérations et de la Stratégie de l’ONG, principalement composée de scientifiques et de chercheurs. Dans cette organisation, il s’occupe des fonctions qui permettent aux chercheurs de faire leur travail : les fonctions de business développement, finance, RH, informatique, juridique. Il est également en charge de la stratégie globale de l’organisation. « C’est un peu une synthèse de tous les postes que j’ai eu précédemment dans l’industrie que je connais le mieux : l’industrie pharmaceutique. Mais avec une finalité qui est assez différente, car l’objectif n’est pas de faire du profit mais de sauver ou améliorer la vie des patients souvent négligés par l’industrie, qui sans cela n’aurait aucune possibilité de traitement ». Dans ce nouveau poste, Rudi relève aussi de nouveaux challenges pour lui-même puisque c’est un poste de décisionnaire et de management large, au sein du Comité de direction de l’organisation.

« Il ne suffit pas de vouloir quelque chose. Il faut aussi être bien équipé et entouré pour y arriver. »

Pour opérer cette évolution de carrière, Rudi a été accompagné « Le coach m’a aidé à identifier le fait que, si je devais quitter mon employeur, ce serait probablement pour viser un poste dans une structure plus petite, plus agile, ne pas repartir dans un grand groupe, changer de dynamique, ne pas juste faire la même chose dans un environnement similaire. Je souhaitais trouver une opportunité me permettant d’avoir un poste avec plus de responsabilités, plus de prises de décisions, plus d’actions ». Après plusieurs entretiens et opportunités, celle de l’ONG s’est finalement concrétisée car elle remplissait la plupart des critères que Rudi et son consultant avaient mis en exergue. Et la « cerise sur le gâteau » : la dimension humaine de l’organisation. « Je ne l’avais pas envisagé au départ puisque je pensais au mieux rester dans l’industrie pharmaceutique. Le domaine humanitaire ne faisait pas partie de mon univers et donc du champ des possible, comme quoi on se fixe souvent ses propres limites. Ce poste allait donc au-delà de mes attentes » indique Rudi.

Le travail de fond réalisé en amont a permis à Rudi de savoir ce dont il avait besoin, envie et ainsi de mieux détecter la chance qui s’offrait à lui au travers de ce poste et ainsi de s’y investir de façon sereine. « L’accompagnement a été une manière de tester mon projet personnel et de m’assurer que je n’avais rien mis de côté, où que dans tous les cas je m’étais posé les bonnes questions, que je n’avais pas d’angle mort. Il ne suffit pas de vouloir quelque chose. Il faut aussi être bien équipé pour y arriver ».

Le petit plus ? C’est le moment où Rudi, de nature à avoir quelques doutes, a pu enfin se dire « « Ça y est, mon projet est réalisable ! »« . Lors d’un rendez-vous avec son consultant en mobilité professionnelle, celui-ci lui a indiqué avoir travaillé pour des ONG et donc avoir côtoyé certains des collaborateurs de son futur employeur. Il a pu le rassurer sur la très bonne réputation de l’ONG, connue pour être rigoureuse, avec des gens solides. En faisant un nouveau point sur le parcours et les compétences de Rudi par rapport à cette proposition, le consultant a pu le rassurer sur la cohérence de ce poste et sa capacité à relever les défis proposés.

Mobilité externe et crise sanitaire

Avec une prise de poste en tant que Directeur des Opérations il y a moins d’un an, la crise sanitaire a changé la donne. La proximité avec ses équipes a été bouleversée et la situation a été compliquée à gérer. « Il faut rester au contact très étroit avec ses équipes. Il faut avoir d’autant plus d’attention au bien-être et à la surcharge mentale. Celle de ses équipes et la sienne aussi. Car c’est un mode de fonctionnement auquel on n’est pas habitué et on a vite fait de se laisser happer par les conférences téléphoniques qui s’enchaînent. Rester assis 10 heures d’affilées derrière l’écran sans bouger. Mine de rien au bout d’un moment c’est extrêmement usant et fatiguant pour le corps et pour l’esprit. Lorsqu’on est fatigué on gère moins bien les rapports humains. Cela peut vite devenir une spirale compliquée. C’est un point d’attention. »

Un bilan positif

Aujourd’hui Rudi se sent bien dans son nouveau poste : « Je me sens légitime. Je me sens respecté. Je me sens très sollicité. Je ne me sens pas encore complètement établi dans le sens où cela fait moins d’un an et il y a eu la crise du Covid. Au niveau de mon positionnement, de mes attentes à ce poste je me sens bien et extrêmement motivé ».

Ses conseils pour opérer une mobilité externe

  • Il faut clarifier ses envies et ses ressources avant d’opérer une mobilité externe. Définir le périmètre des éléments, qu’ils soient professionnels ou périphériques, par rapport à la famille, à la localisation. « Je pense qu’il faut se faire aider pour arriver à définir ses souhaits, ses envies et aussi ses limitations et être aussi très lucide par rapport à cela. Le mieux me paraît d’avoir un accompagnement pour ça. Avoir une personne en face qui n’a pas d’enjeu, c’est le meilleur moyen de mettre en évidence là où on a des risques de se raconter des histoires et là où on a des vrais souhaits, envies, je pense que c’est utile de se faire coacher et de tester son projet, tester ses idées avec quelqu’un d’extérieur. »
  • Oser, s’ouvrir, avoir envie d’oser : « Il y a plein de choses à faire, des choses auxquelles on n’a jamais pensé car on n’a jamais été mis en situation de devoir y penser. Surtout lorsque l’on est dans des grandes entreprises, qui s’occupent plus ou moins bien de nous et quelque part un peu caché derrière la forêt de l’organisation. Quand on regarde ce qui se fait à l’extérieur, il y a plein de choses ! Si on a un peu de ressources et de volonté…il y a des choses à faire. Il ne faut pas se sentir prisonnier de là où l’on est. Il faut avoir envie d’oser. »

Candidat accompagné et conseillé par Emmanuel Girard, Consultant en Mobilité Professionnelle – Alixio Mobilité en Région Auvergne-Rhône-Alpes.